samedi 24 décembre 2016

Yippee-ki-yay, Pauvre Con !

Ah la magie de Noël… Surtout à la télévision. Rediffusion de nanars, des « plaisirs coupables », soit disant. Mais là où il y a du plaisir, il n’y a plus de culpabilité. Juste du plaisir. Que du plaisir. Plaisir des yeux, plaisir des sens. Se retrouver dans le noir, et prendre plaisir à regarder le plus grand film de Noël. J’avais le choix entre Sissi l’impératrice ou un flic en marcel blanc. Mon choix s’est naturellement porté vers le second, pour le thème de décembre du ciné-club de Potzina, hébergé ce mois-ci par Rose de « La Chambre Rose et Noire ». 

Je me revois en 1988, Bruce Willis, gringalet dans « Clair de Lune » avec la belle Cybill Shepherd et l'humour ravageur contre l'humeur pince-sans-rire, enfile son marcel le plus blanc de sa garde-robe et, après quelques séances de musculation intensive, part sauver à lui tout seul une tour de cristal, prémices du 11 septembre, prête à exploser, avec au départ juste des répliques cinglantes et les pieds nus. Flic new-yorkais, il débarque avec son ours en peluche sur l’aéroport de Los Angeles, le regard ébahi par des blondes en pantalon très moulant qui dessine si bien son string – voir l’absence de string, que j’aime cette Californie. C’est Noël, la joie, la fête, champagne et lignes de coke dans cette tour, si grande, si majestueuse, si phallique même au moment de son explosion dans une jouissance de cristal. Face à lui, un méchant, feu Alan Rickman, et sa bande de terroristes teutons.


« - Qui que vous soyez, attention, cette fréquence est exclusivement réservée aux urgences.
- Sans blague ! et vous croyez que j’appelle pour commander une pizza ? »


Toujours avec son humour dévastateur et cynique, John McLane, le petit flic se jouera de tous les pièges, se battra contre des terroristes, contre le FBI, contre la hiérarchie supérieure. Comme d’habitude. De toute façon, qui connait un chef intelligent pouvant faire preuve de bon sens et qui n’a pas que le mot procédure à la bouche ? Ca ne court pas les rues, et L.A. ne fait pas exception à la règle. Heureusement que John trouvera un allié de poids, un autre petit flic noir blacklisté lui aussi par sa hiérarchie.  

C’est toujours un plaisir de regarder ce « Piège de Cristal », comment peut-on passer d’ailleurs Noël, sans regarder le début du phénomène Die Hard, celui qui a lancé la carrière de Bruce Willis au cinéma. Et la suite, sera également pur plaisir, même pas coupable, ou si peu, quand on est fan du marcel blanc, on en redemande toujours chaque année, en cette période festive.

« Yippee-ki-yay, pauvre con ! »


Ah la magie de Noël… 
La Californie... 
Les Blondes... 
Les CULS... 
Joyeux Noël !

Piège de Cristal, 1988, John McTiernan.

16 commentaires:

  1. Quoi de plus représentatif que "les CULS" pour évoquer la magie de Noël !??!! ^^
    Et sinon, tu veux qu'on t'offre un marcel blanc pour Noël ??...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Effectivement, la magie de Noël ne passe que par le cul. Les Culs même ! C'est ça le rêve de Noël !

      Je ne crois pas avoir la carrure de Bruce pour porter aussi bien le Marcel blanc.

      Supprimer
  2. Du cul, des culs rohhhhhhh et la magie de Noël nom de Zeus !

    Moi Noël c'est forcément avec Sissi :-)

    Nous n'avons pas les mêmes valeurs ;-)

    Joyeux Noël Bibison :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si Sissi mettait des robes un peu plus courtes, dans le genre mini mini, je suis sûr que cela lui attirerait un public plus large plus ouvert aux contes de fée et aux rêveries de Noël (le cul le cul le cul). Dommage qu'à l'époque, la mode n'était pas au pantalon moulant moulant blanc transparent qui laisse imaginer avec toute sa magie et sa splendeur le cul le cul le cul...

      Supprimer
  3. Bonjour le Bison, Piège de cristal est un film que je revois toujours avec plaisir rien que pour Alan Rickman (j'adorais cet acteur avec sa voix veloutée). Joyeux Noël et bonne fin d'année.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi, je le regarde toujours pour Bruce ou à mon grand plaisir pour les californiennes mais chacun ses goûts !

      Supprimer
  4. Bizarrement, j'ai eu du mal à accrocher à ce premier opus mais je comprends son statut culte.
    Merci pour ta participation!
    Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le plus difficile, n'ayant pas Facebook, est de trouver le thème du mois et le site hébergeur :D

      Supprimer
  5. Très bon billet même si, pour moi, DIE HARD n’a rien d’un plaisir coupable…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Même pas coupable, même si je sais que c'est du cinéma un peu bourrin, mais avec de grands acteurs !

      Supprimer
  6. A peine le temps de me retourner et je retrouve mon Bison favori dans une nouvelle pâture ! Je constate toutefois que tu as emporté des munitions (comme McClane on ne se laisse pas abattre, et encore moins mourir de soif ! ), et une collection de bons films et livres à chroniquer.
    Pour ce "Die Hard", je veux bien moi-aussi être jugé coupable, car j'aime encore ses péripéties perchées au quarantième étage.
    Bien d'accord avec toi, dix minutes de ce McTiernan vallent bien toute la collection des aventures de Romy (surtout que la Bavaroise n'a même pas de piscine).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je vois que le Prince est également un adepte du Marcel couleur blanc-sang. D'autant plus que je ne suis même pas sûr que la bavaroise bois une seule bière dans toute la série...

      Supprimer
  7. Perso je n'avais jamais remarqué les culs californiens ni même la transformation physique de tonton Bruce. Je crois que je n'ai jamais eu d'yeux que pour Alan, son impeccable brushing et sa classe ultime. Comment ce gros bourrin de John Mac Laine a-t-il réussi à mettre à mal le plan si fin, si machiavélique du formidable Hans Gruber? C'est d'une injustice sans nom!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une injustice sans nom, effectivement, que de ne pas s'intéresser aux culs californiens... :D

      Supprimer
  8. J’sais pas combien de fois j’ai vu ce film! Excellents acteurs qui compensent pour le marcel blanc dont j’suis pas trop fan mais qui pourrait ne pas me déplaire s’il était porté par Jai Courtney qu’on retrouve dans A Good Day to Die Hard :P

    Les culs pfffffffffffffffff!!!!!! Et l’AMOUR dans tout ça? ^^ Ah l'AMOURRRRRRRRRRRR
    Quoi que, le cul à l'air, y'a rien de mieux pour partir l'année du bon pied.... :D
    Au diable le string!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'amour et le cul à l'air... C'est la même chose... Non ???!!!

      Supprimer